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leçon de l’épave
sur le sable
compté
qui pousse
un cri
d’avoir été
démâtée
et dit
pour que
ta peinture
ne sombre
il faut
que l’oeil
passe sans encombre
de la géométrie
aux nombres

ce changement
laisse une ombre
sur la ligne droite
cette monture
dont on a abusée
et qu’il faut
laisser reposer
malgré qu’elle
donne l’architecture
à l’oeuvre commencée
ce qui permet
d’ouvrir
la porte étroite
qui donne
sur la courbure
de l’univers
et retrouver
notre tourment
qui nous est cher
le rythme circulaire
qu’on ne peut voir
que par l’esprit
et non la chair
et qui achève
l’oeuvre inachevée
aussi naturellement
que la mer s’étend
sur le sable
du matin au couchant

Firpo
août 2000         

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